Zarzis 18/18

Reportage, Zarzis 2022

[IT] 

Per un approfondimento sul movimento di Zarzis 18/18 si può far riferimento ai reportage scritti sulle ricerche in mare dell'associaizione dei pescatori di Zarzis e le prime mobilitazioni cittadine e sullo scandalo che ha travolto il Jardin d'Afrique


[FR] 

Fin septembre 2022, 17 personnes (principalement des jeunes garçons et des jeunes filles, ainsi qu'une fillette de deux mois) ont quitté Zarzis pour se rendre dans les territoires de Schenghen. Aucune confirmation de leur arrivée n'ayant été reçue, l'association des pêcheurs de Zarzis a entamé de manière indépendante des recherches en mer et sur les côtes voisines. Entre silences institutionnels, tromperies et participation citoyenne, quatre corps parmi les 17 disparus sont retrouvés inhumés dans le cimetière des étrangers de Zarzis, où sont enterrés les corps retrouvés en mer et non identifiés.


Pendant des mois, Zarzis a été au centre de mobilisations visant à briser le silence et la négligence de la municipalité, du parquet, des hôpitaux et du cimetière des étrangers. Les revendications du mouvement Zarzis 18/18 vont traverser tout le pays, bouleversant le schéma bien-pensant-libéral-bourgeois avec lequel on parle des harraga et des morts en mer à la radio et à la télévision.


Voici les liens pour les reportages écrits et publiés lors des événements de
Zarzis 18/18 sur les premières mobilisations, le scandale du Jardin d'Afrique et l'occupation du port de commerce.



[EN]

At the end of September 2022, 17 people (mostly young boys and girls, and a two-month-old girl) set sail from Zarzis in order to reach the Schenghen territories. No confirmation of their arrival having been received, the Zarzis fishermen's association independently began the search at sea and on the neighbouring coasts. Amidst institutional silences, deception and citizen participation, four bodies among the 17 disappeared are found interred in the foreigners' cemetery in Zarzis, where the bodies found at sea and not identified are buried. For months Zarzis became the focus of mobilisations that sought to break the silence and negligence of the municipality, the public prosecutor's office, hospitals and the foreigners' cemetery.


The demands of the Zarzis 18/18 movement would cross the whole country, overturning the well-thinking-liberal-bourgeois schema with which harraga and deaths at sea were talked about on radio and television.